La présence de plusieurs internationaux en manque de temps de jeu ne pose pas le moindre souci à court terme. Mais à moins d’un an du Mondial en Russie, comment Roberto Martinez va-t-il réussir à gérer cette situation? A la recherche d’une hiérarchie naturelle dans un groupe compétitif amené à se figer en vue de la Coupe du monde en Russie, la Belgique du foot pourrait (devrait ?) ériger la notion de forme (et donc de confiance) en parangon de vertu sélective. Mais Roberto Martinez, qui refuse toujours d’évoquer une sanction disciplinaire à l’encontre de Radja Nainggolan, a clairement fait abstraction de ce « simple » critère au moment de composer un noyau amené à défier Gibraltar et la Grèce dans lequel on retrouve pas moins de… 9 éléments (si on ne tient pas compte d’Eden Hazard qui, en qualité de capitaine, bénéficie d’un statut privilégié naturel) au début de saison (très) compliqué et en déficit de reconnaissance. Les cas sont différents (blessure, revalidation, méforme, concurrence impitoyable) mais démontrent bien que la vérité du terrain et des chiffres demeure bien souple devant certains convictions. Quels Diables sont en danger ? Quel est leur temps de jeu? Retrouvez notre dossier sur notre édition digitale.
